Décembre 2014, je remporte le concours de nouvelles organisé par B-sensory avec la nouvelle Divines vibrations. Avant cette date, j’écrivais un tout petit peu et uniquement pour moi. Après ce concours, j’ai vraiment commencé à partager mes écrits. C’est donc l’occasion de revenir sur ces deux années d’écriture !


Dans l’ordre, j’ai commencé par écrire des nouvelles, plein de petites nouvelles, que j’essayais de faire découvrir maladroitement sur un compte Facebook tout naissant. Il y avait là de tout, du bon et du pas bon du tout, ça ressemblait un peu à n’importe quoi mais certaines nouvelles ont beaucoup plu, c’était au moins encourageant. Puis je suis passé aux recueils de nouvelles, puis aux recueils multi-auteurs et enfin carrément à mon premier roman : Simon.

Qu’est-ce que m’ont apporté ces deux années ? Comment est-ce que je vois la suite ? Des questions que je me suis posé récemment.

Déjà, commençons de manière pragmatique, allons droit au but : financièrement ! Deux années d’écriture, une vingtaine de nouvelles, une série, deux romans, plusieurs recueils, ça rapporte quoi ? Disons-le simplement : pas grand chose. Je tiens mes comptes de temps en temps, donc je peux vous dire exactement combien j’ai pu gagner en deux années : 3683,82€. À peu près. Je compte principalement deux pics : l’un lors du lancement de Simon, le tome 1, l’autre au début 2015 avec une nouvelle qui a connu un étonnant succès sur Amazon. Autant dire que ça fait environ 150€ par mois. Vu le temps que j’y passe, je peux vous assurer que si vous voulez vous lancer dans l’écriture pour gagner votre vie, n’y pensez même pas ! J’aimerais bien, pourtant, mais il faudrait que je me fasse éditer et que j’écrive au bas mot un bouquin tous les deux mois. Privilégier la quantité sur la qualité, ce n’est pas mon truc.

Bien, les considérations financières balayées, qu’est-ce que ça m’a vraiment apporté ? Déjà, évidemment, un paquet de rencontres et d’amis ! Des lectrices adorables, des relectrices pointilleuses, des auteurs partageux, des blogueuses enthousiastes, des éditrices enrichissantes, des chroniqueurs pertinents, etc… Rien que pour ça, c’est une aventure formidable. Ah si j’avais des collègues de bureau comme vous ! 😀

Et j’ai surtout beaucoup appris ! Quand je relis ce que j’écrivais il y a deux ans, je mesure le progrès parcouru ! Par exemple, Simon 1 ne me plaît plus du tout ! J’ai eu envie de le réécrire, de changer certains passages, mais je crois que je vais le laisser tel quel, après tout c’est mon premier roman. J’ai corrigé certaines erreurs récurrentes dans mon style, dans mes tournures de phrase. J’ai surtout appris à m’éditer seul, et ça je peux vous dire que c’est un boulot énorme. ÉNORME ! Relire, corriger, rerelire, rerecorriger, faire la couverture, faire la mise en forme, rererelire, rererecorriger, faire un peu de promotion, voire un concours, l’importer sur des plateformes numériques, faire beaucoup de pub, faire des dédicaces, organiser les envois, c’est vraiment un boulot monstre.

J’ai alors eu l’idée de me faire éditer. Un très court passage chez Angels Editions qui fut pour moi une expérience ratée mais enrichissante. J’ai décidé que désormais, ce serait grosse Maison d’Edition ou rien. Autant dire, pour le moment, c’est rien ! ^^

Alors au bout de deux ans d’expériences d’écriture et de l’édition, comment s’oriente ma passion ? Je vais tout simplement laisser progressivement tomber l’auto-édition pour me concentrer sur l’édition. J’ai commencé, en me plaçant parmi les auteurs les plus lus sur la plateforme B-sensory. Je vais aussi participer à des recueils multi-auteurs, comme je l’ai fait avec Indécence 2016. Il y en aura d’autres en 2017. Ça, c’est pour les nouvelles. Pour les romans, je n’oublie pas de continuer Simon 3 qui sortira dans l’année et probablement en auto-édition, mais j’ai un nouveau projet que je compte proposer à des grosses maisons. Rien n’est plus incertain que leur décision, mais j’ai appris un truc super important dans le monde de l’édition : la patience ! 

À noter aussi que je serai au salon du livre (en tant que visiteur probablement, à moins qu’on me propose une place ? sait-on jamais :p )le 25 mars. J’espère y rencontrer – enfin – ceux avec qui je discute le plus souvent virtuellement..


Voilà, au final, deux années de plaisirs, d’amis et de patience 🙂