Ce soir, Jason va vous apprendre un mot que vous ne connaissez peut-être pas. Il est fort, ce Jason 🙂

Il s’agit d’un aptonyme.

Pas un antonyme, un aptonyme. Ce mot est un néologisme québécois créé à partir de « apte » et « onyme » (qui veut dire le nom). C’est tout simplement un nom de famille ou un prénom qui est particulièrement bien adapté à la personne qui le porte, de part son rôle ou sa fonction.

Ainsi, il y a les très célèbres frères Lumière et leurs inventions dans le domaine du cinéma, Edith Cresson, ministre de l’agriculture, Thierry Le Luron, Henri Poincaré, etc…

On en connait tous un, ou alors on a croisé son nom sur une devanture de boutique. De M. Boudin, boucher-charcutier, à Mme Taret, la psychiatre.

On peut aussi appeler aptonymes des noms de personnages de Fiction qui se rapporte directement à leur rôle au sein de l’histoire. Il y aurait énormément d’exemples, ne serait-ce que les noms de super-héros directement liés à leur pouvoir, au cas où on aurait pas bien compris (ce n’est pas Slipman, mais bien Superman, ne pas confondre !). Mais je me limiterai à évoquer ici une de mes séries fantastiques préférées, à savoir l’Assassin Royal de Robin Hobb, où tous les personnages (ou presque) ont un nom éloquant : le Roi Subtil, les princes Royal, Vérité et Chevalerie, Dame Patience, etc… L’aptonyme a cette capacité à poser très vite une base sur un personnage, quitte ensuite à la nuancer. Et j’irai même un peu plus loin en parlant d’aptonyme graphique (ouais, très loin ^^) dans l’excellente bande dessinée Blacksad où chaque personnage est un animal humanoïde dont les traits de caractères sont directement liés au folklore ou à l’aura entourant l’animal en question (un journaliste Fouine, un boxer Gorille, un financier Caïman, etc…).

Allez, Jason, rend moi ce blog maintenant, tu as assez balancé ta culture, ça suffit !