Notre cher Boghos rentre de vacances et croyez-le ou non, il est épuisé. Pourtant, rien que pour vous mesdames, il veut bien vous conter l’histoire de l’accent circonflexe.

Bon, en vérité, il ne va pas vous faire une leçon de linguistique, ça prendrait des heures et l’article de wikipedia en parlant est extrêmement bien fait.

Mais il peut vous expliquer que l’accent circonflexe a été utilisé pour plusieurs choses (entre autres). Par exemple, certains anciens mots français utilisaient deux voyelles à la suite pour insister sur la prononciation de voyelles longues (aage est devenu âge, baailler est devenu bâiller et saoul est devenu soûl, même si les deux écritures sont toujours acceptées aujourd’hui). Aujourd’hui encore, l’accent circonflexe sert souvent à appuyer sur une voyelle.

Dans d’autres cas, l’accent vient signaler la perte d’un « s » devenu muet : la forêt s’écrivait forest, d’où le forestier, l’hospital, l’isle, la coste, etc…

Et puis parfois, ce fameux petit chapeau a été utilisé pour différencier des mots à l’écriture identique mais aux sens différent : sûr/sur, mûr/mur, dû/du, etc…

Voilà, un bref aperçu de la naissance de notre ami pointu que l’on ne sait jamais trop où ni comment placer et qu’on a tendance à oublier parfois. D’ailleurs, désormais, il est accepté d’écrire « paraitre » sans accent circonflexe, « cout« , « entrainer« . C’est toujours bon à prendre 😉