Un monde fantastique, c’est grand, c’est beau, c’est magique. Sauf que parfois, c’est un peu trop grand, on s’y perd vite. On peut rapidement avoir tendance à suivre aveuglément marletF2pe
l’auteur et passer outre la dimension géographique de l’histoire. On lui fait confiance, on accepte de passer du village du héros à la grande cité en un quart d’heure, de fuir les cachots du Donjon Rouge de Westeros pour tomber sur le gouffre de Helm, de voler par-dessus Poudlard pour atteindre en une fraction de seconde Caprica.

Mais d’autres, comme moi, aiment bien avoir des repères cohérents et précis quand on nous raconte une histoire. Certains des grands classiques de la fantasy ont donc choisi d’ajouter, en début ou en fin de livre, un truc magique, magnifique, auquel je passais mon temps à me référer : une carte !

Sans rire, lire Game of Thrones sans la carte de Westeros (et sans l’arbre de généalogie sur trois générations des 7 familles principales aussi), c’est quasi impossible. On a besoin de savoir qui habite où, qui va où, où tel armée va péter la tronche à telle forteresse.

Alors, pour que mes Annales Potomak soit plus faciles à suivre, j’ai fait pareil. Honnêtement, c’est vraiment, vraiment, vraiment long à faire. J’ai passé des nuits blanches dessus, avec un logiciel qu’on va gentiment qualifié de « laborieux ». Alors j’ai essayé de faire le plus joli possible, le plus clair aussi, j’espère que ce ne sera pas trop moche. Voilà ce que ça donne :

Les Terres des Sables Verts

Et ce n’est qu’une petite partie de l’univers. Le Sud-Ouest en quelque sorte. Oui, je suis complètement fou !

Allez, maintenant, dites-moi si ça vous aide pour lire l’histoire, faites moi des retours, j’ai pas passé des heures pour rien ! (c’est mon côté maso :p )